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1905 2 août
bois de nos caisses pour les boîtes en fer blanc qui sont trop légères pour les kiltas. On travaille avec moins de zèle, à cause de la pluie qui n'engage ps à partir très vite. Eté acheter encore pour une centaine de plus de conserves ; on sera donc bien monté en nourriture, et nos hommes, n'auraient pas à se plaindre non plus, car ils sont bien exigents. Ils réclament des souliers, des couvertures, des tricots etc.etc. un nourriture beaucoup plus compliquée que dans le Kashmir. Crowley qui veut faire le grand Seigneur avec l'argent des autres en passe par tous les caprices des [de] Righi et j'ai bien de la peine à mettre le hola à toutes ces extravagances. Après-midi : on a la visite de un médecin de l'armée et d'un capitaine qui veut nous donner un héliographe pour communiquer avec Darjeeling par Jongpokri. On a la visite du banquier ; continué les kiltas Righi fait faire des clous de souliers à 7 Roupie, le[s] 100 ! et les mets sur le compte de l'expédition. On verra ! Il nous fait voir quelques curiosités du Thibet rapportées par les soldats de Lhassa. Soir : billard : snooker rigolo, mais on perd facilement. Joué jusqu'à 11 1/2. Lu - au lit.
1905 3 août
Pluie tout le jour. Travaux domestiques. Levé à 8-1/4. Lu. Kiltas ; on avance lentement, parce qu'on attend encore des fournitures qui ont de la peine à venir ; il manque deux tentes ; on en fait venir deux de Campodre. Crowley écrit des poésies et des lettres qui lui sont payées 5 Guinées. Après-midi : fait encore quelques kiltas et on n'en voit pas encore quelques Kiltas et on n'en voit pas encore le bout. Crowley vent encore faire des extravagances pour les Dack ; il veut acheter un boîte coffre-fort pour les lettres quand la moindre boîte en fer blanc ferait le même effet, cette fois je m'y oppose catégoriquement. A 7h, arrivent 3 Messieurs de Darjeeling que Crowley a invités à dîner et qu'on régale aux frais de