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1904 16 oct.
Plus ou moins beau puis couvert. Après-midi et soir : pluie. Baromètre remonte bien ! Travaux domestiques. Levé à 8h. Lu. A 9 1/2, arrive Monsieur de Merveilleux qui vient voir mon installation. Après-midi : il dîne avec moi et reste jusqu'à 2 1/2. Lu. Un peu dormi. Une dent. Resté à la maison. Soir : lu. Ecrit à Monseiur Cuënot qui a fait un joli article dans le Bulletin de la Section de Paris du CAF. Lu. Ecrit et lu - au lit à 11h.
1904 17 oct.
Plus ou moins. Baromètre bien. Brouillard au bas et ici par moment. Soir : couvert. Travaux domestiques. Levé à 8h. Lu tout le matin et fait 18 copies pour Ferrari. Une dent. Après-midi . Idem. Lu. Visite au village. Potion. Mis en ordre ma pharmacie. Reçu d'Oscar Eckenstein. Le livre de Fresfield [Freshfield] (Rond Lui Chin prôga). Commencé à le lire, à grands coups de dictionnaire. Soir : lu. Thé. Recollé des cartes. Une consultation à 10 1/2h. Lu - au lit. Ecrit à Joseph et à Ferrari.
1904 18 oct.
Beau. Un peu de brouillard dans la bas. Baromètre bien calme. Travaux domestiques. Levé à 8 1/2. Lu. Fait des essais de téléphotographie plus ou moins bien réussis. Après-midi : continué les essais. Fini d'écrire à Ferrari. Lu, un peu dormi une dent. Soir : écrit à de Merveilleux, à maman, à Wasserfallen et envoyé 30 photos sur papier. Ecrit à Beck. Lu jusqu'à 1 1/2. Thé. Ecrit et lu - au lit.
1904 19 oct.
Beau. Baromètre bien. Travaux domestiques. Levé à 8h. Une consultation. Lu. Ecrit à Monsieur Greim à Darmstadt. Reç une lettre de Rabot et une d'Oscar Eckenstein qui me fait cadeau des 2 bouquins de Waddell et de Freshfield ! Chouette à moins que ce ne sait un oeuf pour avoir un boeuf. A 11h, dîné et je ne décide à partir pour les Verrières. Descendu en vélo à St-Blaise. Joseph n'y est pas. Rencontré Horni. Eté faire quelques commissions à Neuchâtel. Café chez Sandoz puis chez Schenk et enfin parti en vélo pour Auvernier. Monté en train à Noiraigue, puis en vélo à Couvet. Eté chez le Dubied. Cousine Cécile vient causer un moment au salon, et finit par me dire que Madeleine est revenue, il y a 8 jours ! Elle ne sait que dire et moi, je garde pour moi mes réflexions qui ne sont décidément pas à l'avantage de cette famille de capons ! Et c'est encore cousine Cécile qui est la plus brave. Oh ! si Madeleine voulait lui ressembler.Mais je n'y peux plus tenir et sans plus rien ajouter je m'en vais emportant encore quelques photos à double de Thérèse ; ils ont cependant gardé la collection de 50 entre autres celles de la preuve