1905
13 janv.
à dîner mercredi prochain. Causé jusqu'à 10 1/2. Rentré en train. Lu - au lit à l'atelier.
1905
14 janv.
Bise. Très beau. Baromètre bien.
Travaux domestiques. Levé à 8h. Déjeuner. Eté à Neuchâtel avec Oscar Eckenstein. Perdu une épingle de cravate (diamant /or). Commissions à Neuchâtel puis train pour Yverdon ; il y a justement une bande de clubistes de Neuchâtel qui partait pour la Croix de Javernaz, le même jour que les courses de skys dans la sous-section de Chasseron ; c'est pas fort. A Yverdon, on a 1 1/2h à attendre le train spécial pour Ste-Croix. Eté chez un cordonnier puis dîner au buffet de la gare ; il semble qu'il n'y aura personne pour le train spécial, et quand même le train est bondé à 12h50. Beaucoup de connaissance. Trajet direct. Arrivés à St-Croix à 1h50. On trouve un traîneau qui nous conduit aux Rasses, Oscar Eckenstein a mal à un pied ! Rechangé à l'hôtel puis monté en skis à Chasseron ; pas pu trouver ce qu'on baptisé Plon Fanion. Au-dessus de la forêt, toute la côté de Chasseron est en glace. C'est très pénible de moucher [?]. Ôté mes skys un moment puis descendu par la forêt [surliclude?] puis pris à travers par les champs jusqu'aux Rasses. Retrouvé tout notre monde.Rechangé puis été retrouver en faire quelques connaissances. Causé avec Oscar Eckenstein puis Wasserfallen et Reymond. Soir : banquet à 7h, très bien servi ; Oscar Eckenstein tient toujours à payer du champagne. il a un grand succès de curiosité et tout le monde veut lui causer. On sirote pas mal de bouteille de champagne et autres jusqu'à 1h du matin. Beaucoup de peine à m'endormi. Cauchemars !
1905
15 janv.
Très beau. Travaux domestiques. Levé à 7h-1/4 pour assister au départ de la course de fonds ; il a 16 inscriptions. Le départ à lieu à 8h. On rentrer à l'Hôtel jusqu'à 9 1/2 où arrivent les premiers coureurs ! Sale descente pour finir, tout un glace mais pas d'accidents ; puis courses des gos, avec [douze ou douve?] ou avec skys. Enfin couse sans bâtons, assez dangereuse mais pas d'accidents puis on se rend au Crêt Junod pour les sauts, qui sont certainement ce qu'il y a de plus intéresant ; un Norvégien, christi (?) paraît être de première force ; il a fait un saut de 21 m sans tomber et aurait probablement fait d'avantage si la pente avit été plus longue et plus inclinée. Monsieur Montendon de Thoune saut aussi et très bien. Le dîner est en retard de 1h. On commence seulement à 2h, il y a plus de monde que de places, on finit cependant tous par se caser, mais il y a moins d'entrain semble-t-il, jusqu'au moment de la distri