1904
16 nov.
mon journal pour y rechercher la date de la pluie d'étoiles filantes que j'avais observée une fois en revenant de Neuchâtel avec Otto Burckhardt ; pas pu retrouver d'autre mention que dans un petit calendrier au 25.XI.1885. Il faudrait consulter les journaux de l'épargne pour retrouver une mention du phénomène. Lu de l'astronomie d'Arago. Thé. Ecrit et lu - au lit à 11 1/2h.
1904
17 nov.
Idem. Baromètre baisse un peu. Bise.
Travaux domestiques. Levé à 8 1/4. Lu tout le matin. Une consultation. Après-midi : deux consultations, une dent. Lu de l'astronomie et le bouquin de Dubois sur les Gorges de l'Areuse. Soir : une consultation. Thé. Ecrit et lu - au lit à .
1904
18 nov.
Beau. Un peu plus couvert. Baromètre idem.
Travaux domestiques. Levé à 8h. Dents. Lu. Ecrit à Monsieur Daulte pour Mercanton, pasteur. Lu. Reçu une lettre de la commune de St-Blaise, qui répond qu'on ne fera pas des fouilles chez nous ; oui, mais gare si la source diminue ! Visites à la métairie du Landeron. Passé vers le père de Clara qui m'apprend à souder. Lu. Envoyé 50 frs à Target pour des plaques. Ecrit à Crowley. Reçu une carte de Reymond. Ecrit au idem. Soir : thé. Lu Waddell jusqu'à minuit-1/2. Ecrit et lu - au lit.
1904
19 nov.
Très beau. Vent. Baromètre baisse.
Travaux domestiques. Levé à 8 1/2. Visites au village. Médicaments. Lu. Dîné à 11 3/4. Descendu à St-Blaise en vélo ; routes chargées. Joseph est déjà monté aux Verrières. Eté à Neuchâtel en vélo. Passé ; vélo, Sandoz. Eté mettre mon vélo chez les Couvet puis préfecture (payé mon impôt d'Etat avec réduction !). Eté voir Horni puis remonté chez les Bovet. Thé. Lu la fille du Taupier de Oncle Favre. Train pour les Verrières. Vu André Jacot-Guillarmod. Fait un bout de route avec Pierrot Dubied qui s'empresse de déguerpir comme si j'avais la peste. Ça me suffit maintenant ! C'est une façon un peu brutale de m'ouvrir les yeux, mais il paraît qu'il me faut cela ! Tant mieux, l'effet n'en est que meilleure. Maintenant, quoiqu'encore sous le coup, je commence à voir les choses plus froidement et enfin ; je me décide à accepter le fait accompli. J'en suis pour le moment aux idées de vengeance, mais j'espère bien m'en débarasser à mon tour, quoique ce serait assez doux.D'ailleurs, j'en veux