Les Archives

1904 10 mai
m'a donné Madeleine : sa photo et un cadre et ... son aillance [alliance] ; c'est vite énuméré ! On ira demain rendre tout cela à Couvet et ... à la garde !
1904 11 mai
Sale temps. Baromètre remonte bien. Vent. Frais. Travaux domestiques. Levé à 7 1/2. Déjeuner. Descendu à pied sous la pluie au Lauderon. Train pour Neuchâtel. Passé chez Sandoz lui rendre un parapluie. Rencontré Golay qui me commence une bête de scène, sans queue ni tête ; je le plante au milieu d'une phrase et entre chez Luthy faire aiguiser une paire de ciseaux. Dit bonjour aux Borel en passant. Monté à Couvet. Cousine Cécile est seule. Peu causé et vite expliqué. A midi, cousin Edouard arrive avec un air quelconque et essaye de me mettre sur le dos la conduite de Madeleine ; il est vite remis en place. Après-midi : pendant le café ; on cause encore un moment avec cousine Cécile. Quels gens superficiels ! Repris le train à 2 3/4 en laissant un bouquin pour Cavin. A Neuchâtel, arrêté un moment chez les Bovet. Raconté à Madeleine la fin de mon aventure. Commissions. Train pour St-Blaise. Joseph a caché la clef d'entrée. Je l'attend jusqu'à 7h et le trouve chez Paul Virchaux. Revenu souper avec lui. Vittoz, le nouvel ingénieur de Neuchâtel puis Horni et Perroset viennent passer la soirée avec nous. Causé jusqu'à 10 1/2. Causé avec Joseph au lit - à 11 1/2.
1904 12 mai
Couvert puis beau. Baromètre bien. Travaux domestiques. Levé à 7-1/4. Déjeuner puis train pour le Landeron. Monté en poste avec mon proprio ; Joseph vient compléter l'inventaire de ce qu'il me loue. Reçu une bonne lettre de maman à qui a écrit cousine Cécile; une de la section basque du CAF. Ecrit à maman. Après-midi : une visite au village fini d'écrire à maman. Lu, un peu dormi. Soir : dents. Lu. Ecrit. Thé. Comptes. Ecrit et lu - au lit à minuit.
1904 13 mai
Beau. Baromètre bien. Un peu de bise. Travaux domestiques. Levé à 7 1/2. Lu. Une consultation. Lu tout le matin. Dîné chez moi. Après-midi : une consultation et médicaments. Descendu en poste au Landeron. Train pour Neuchâtel. Passé chez oncle Favre qui n'y est pas mais a laissé pour moi un n° de la Bibliothèque Universelle où est un bon article de Joseph Godel sur mon bouquin. Mon vélo est soi-disant fait, mais mal. Soupé chez les Bovet. Cousin Edouard me donne de belles consolations au sujet de mes fiançailles ; les rares per-