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1903 5 juil.
On le voit illico à la sortie des estrades puis on rentre à Beaumont après s'être séparé à l'Ours. Joseph retourne à St-Blaise. Orage. Rechangé et lu. Soir : causé tranquillement jusqu'à 10 1/2. Lu - au lit.
1903 6 juil.
Couvert, pluie plus ou moins beau. Après-midi : une carre puis plus ou moins beau. Travaux domestiques. Levé à 7h. Les Vittoz se préparent à aller à la représentation ; je mets la dernière main à mon bouquin. Après-midi : pendant que je reste seul à Beaumont à finir mon bouquin, les Vittoz se font rincer à la pièce du Festival et reviennent moins enchantés qu'on n'eût pu le croire. Soir : causé en buvant une bonne bouteille et en faisant des projets de course. Lu - au lit à 11h.
1903 7 juil.
Beau puis plus ou moins couvert. Frais, un peu de pluie le soir. Baromètre plus ou moins bien. Travaux domestiques. Levé à 8-1/4. Fini la partie scientifique et les renseignements pratiques de mon bouquin ; le texte est définitivement prêt ; je le remets à Vittoz pour corriger. Descendu en ville passé chez Centurier et payer quelques notes, puis chez Landis et au SAC prendre des brochures. Passé à l'hôtel de France voir Sandoz qui est embêté et va faire un procès au comité du festival. Rentré à midi et demi. Après-midi : causé avec Vittoz. Lu un peu dormi. Soupé chez Vittoz ; je lui avance 50 francs en or sur son travail de correction ; parti plus gare à 6h. Train pour Neuchâtel avec Monsieur Baillard bon direct puis remonté aux Verrières. Causé. Lu. Comptes plus ou moins pénibles. Soir : couché à minuit. Lu - au lit.
1903 8 juil.
Beau puis plus ou moins couvert. Baromètre assez bien. Travaux domestiques. Levé à 8h1/2. Bain. Fini trois pages de mon bouquin de renseignements pratiques. Ecrit à Ferrari ; après-midi : écrit à Monsieur Droz, à Wasserfallen et à Daguet ; préparé à descendre un vélo à Neuchâtel. Ecrit. Parti à 1 1/2h ma machine est déréglée ; rabistoqué et parti seulement à 2h10. D'une traite jusqu'à Couvet. Passé chez les Dubied où je m'arrête un moment ; projets de courses ; causé gentiment. Proposé de m'accompagner aux cousines et nous voilà partis en plantant une jeune Anglaise peu dégourdie . Jolie ballade