1893
5 sept.
assez longtemps sous un noyer. Vers 4h, remis en route pour Morcles. Vu fonctionner les câbles de Savatan. Ils montaient des rails mais justement avant d'arriver en haut, la charge mal équilibrée pencha puis fini part tomber. Arrêté à la [Beuvemita?] puis au deuxième couvert puis au troisième. Un peu plus haut, un curé nous rattrape. Arrivé à Morcles à 7 1/2h. Soupé à la cuisine. Fumé. Couché à 9h.
1893
6 sept.
Plus ou moins couvert.
Travaux domestiques. Levé à 5h. Fait ma valise. Réglé mon comte avec les Guillat et parti pour toute la direction de Plan. Monté pluie par la Rosseline (Lait), la Croix de Javernaz (jusqu'à 10h), l'arête et la Vire aux Bœufs, les Perris blancs (12h). Dîné. Pointe des Martinets (2h.). Touristes à la grande Vire. Descendu lentement sur la Chaux. Arrêté longtemps au-dessous des grands cercles. Entendu des marmottes siffler. Quelques gouttes de pluie me décident à descendre plus vite. Passé vers deux cases de moutonniers puis filé à la Chaux où j'arrive juste à temps pour passer entre les gouttes. Bon orage qui dure près d'une heure. Causé avec le maître vacher (Genêt) qui a fait sous les métiers et beaucoup voyagé et s'entend spécialement dans la manipulation du lait ! Paysans et montagnards de profession, pleurant à 21 ans en entendant des clochettes de vaches pendant son apprentissage. Très rigolo, à toujours un mot pour rire. Histoire de manger les coques. Ecume de sérac, cheval entier. Histoire de traire le taureau et une génisse. Goûté de tous les produits du lait. Prêté ma pipe. Blagué jusque vers 9h. Un garçon rapplique et nous allons rendre vers 10h.
1893
7 sept.
Brouillard. Un peu de pluie le matin.
Travaux domestiques. Levé à 5h. Déjeuné. Le bétail va de la Chaux aux Collatels. Remonté du côté des Martinets. Entendu des marmottes. Arrivé vers 8 1/2 à la