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1902 30 juin
magnifique sommet rocheux presqu'à pic à l'ouest et montant gentiment par l'est. Glissé un peu sur les skys, mais bientôt j'arrive à l'emplacement du futur main camp A partir de là, on aborde le glacier qui sort de la brèche, un peu crevassé sur le bord droit mais uni au milieu. J'essaye de remonter avec les skys mais c'est trop rapide et je les tire derrière moi mais je m'éreinte bientôt à ce métier et je les plante bientôt dans la neige pour les revoir de loin et je finis la montée à pieds, très péniblement, m'arrêtant tous les 50 pas pour souffler. La neige fraîche n'est pas gelée assez profondément et la croûte casse presque à chaque pas. Ce n'est qu'où il y a un peu de neige chassée par la bise et accumulée dans de petites dépressions que l'on enfonce moins souvent. Au bout d'une demi-heure, je rattrape Pfannl qui m'attend depuis 3/4 d'h à 1h. Nous sommes au milieu de la brèche et devant nous s'étend un petit cirque qui est formé par une arête qui se détache au nord du K2 et composée de 3 ou 4 sommets tous plus difficiles les uns que les autres, et l'arête qui rejoint le K2 et hérissée de gendarmes impracticables avec coolies. Les pentes ne sont que des couloirs à avalanches, plus de neige que de pierres, c'est d'ailleurs le cas général que nous avons rencontré jusqu'à présent. Les chutes de pierres sont plutôt une exception depuis eu nous sommes dans la région du Baltoro. Cassé la croûte avec Pfannl puis redescendu juste de quelques pas pour dessiner notre futur chemin du K2. Puis vers 1h30, redescendu avec Pfannl par un soleil brûlant sur une neige éclatante dont on se préserve avec de la pommade Séchelaye. Une 1/2h plus loin, nouvel arrêt pour dessiner l'arrête que rejoint la grande pente de glaciers qui mène au sommet du K2. C'est la seule partie qui nous donne de l'inquiétude pour toute l'ascension. Revenu au camp après avoir observé Wessely qui est allé au col qui termine notre branche du Golden-Austen glacier du côté du Thibet et qu'on a vu disparaître dans une dépression du glacier au-dessous de la rimay. La rentrée se fait se fait par le côté que j'ai pris pour monter. Les ponts de crevasses sont moins solides et plusieurs s'écroulent sous nos skys mais on les passe sans encombre, les skys étant plus longs que la largeur des crevasses ; mais on rentre très péniblement la chaleur nous accablant plus que toute autre chose. Les pentes ne sont que des couloirs à avalanches, plus de neige que de pierres, c'est d'ailleurs le cas général que nous avons rencontré jusqu'à présent. Les chutes de pierres sont plutôt une exception depuis eu nous sommes dans la région du Baltoro. Cassé la croûte avec Pfannl puis redescendu juste de quelques pas pour dessiner notre futur chemin du K2. Puis vers 1h30, redescendu avec Pfannl par un soleil brûlant sur une neige éclatante dont on se préserve avec de la pommade Séchelaye. Une 1/2h plus loin, nouvel arrêt pour dessiner l'arrête que rejoint la grande pente de glaciers qui mène au sommet du K2. C'est la seule partie qui nous donne de l'inquiétude pour toute l'ascension. Revenu au camp après avoir observé Wessely qui est allé au col qui termine notre branche du Golden-Austen glacier du côté du Thibet et qu'on a vu disparaître dans