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1902 21 avr.
de produits agricoles ; par places les rives sont complètement couvertes de bateaux rouges comme des poissons dans une boîte et empêchent les petits bateaux d'aborder à de passer sur une des barques déjà amarrées.Barbiers sur la rue ; ils y mettent leur temps et interrompent leur besogne pour nous voir passer. Toujours attrouppement [attroupement] quand je fais une photo. Rentré à 5h1/2. En débarquant, trouvé 3 de l'hôtel qui nous disent que nous leur avons pris leur bateau, nous ne pouvions le savoir. Excuses. Un indigène nous réclame encore un backschisch, on le refoule avec perte. Rentré à l'Hôtel, M. Eckenstein a télégraphié qu'il était parti pour Srinagar en tonga et qu'il arriverait demain ou après demain et qu'il fallait finir de tout emballer. Eté finir la soirée sur le Tackt y- Soliman avec Pfannl. Coucher de soleil de toute beauté ; jeux de lumières variés et étranges ; les montagnes sont magnifiques, avec des reflets provenant des nuages éclairés diversement ; longues ombres des peupliers éclairés à contre-jour un peu de hâle et beaucoup de fumée recouvrent Srinagar et accentuenz les détails, fait ressorti chaque maison. Les canaux et les lacs de Dal sont absolument calmes et reflètent au maximum tous les jeux de lumière et les montagnes ; les bruit de la ville y arrivent très atténués. Pfannl chante une mélodie de son pays et aussi ému qu'on peut l'être devant un si beau spectacle ; c'est un bonheur pour moi d'avoir un tel compagnon, à côté des Anglais froids et si peu communicatifs. On s'attarde sur la colline jusqu'à la nuit. Rentré à 7 1/2. L'expérience de