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1902 15 avr.
mi-hauteur mais je n'ai pas le soleil avant le sommet ; j'étais parti au bon moment. A peine arrivé, Pfannel arrive 3 minutes après moi ; il était parti 1/2 heure après mais il était partis 1/2 heure après mais il était tout en nage. Wessely parti en idem temps qui lui arrive un bon quart d'heure après. Fait le panorama complet. Je reste au sommet après le départ de mes copains (qui restent à peine 1 heure). Fait encore deux plaques en redescendants. Il fait trop beau pour retourner et on prolonge toujours les heureux moments. Marché très lentement à la descente et cependant j'ai les pied un peu cuits. Mis une bonne heure pour descendre jusqu'à la route et auant jusqu'à l'hôtel. Lu. Sur la route et attrapé un coup de soleil sur la nuque. Pris un bain en rentrant, tous ragaillardi. Après-midi : écrit. Commencé à faire mes kiltas de pharmacie. Visite de M. Peychaud qui vient voir nos préparatifs et nos approvisonnements. Il reste une heure avec nous. Continué un kiltas jusqu'à la nuit. Soir : balladé [baladé] au clair de lune, puis couché à 10h.
1902 16 avr.
Beau. Après-midi : plus ou moins couvert. Menace d'un orages. Quelques gouttes de pluie le soir. Travaux domestiques. Levé à 7 1/2. Commencé d'écrire à maman jusqu'au déjeuner. Distribué le sel et le poivre en sacs. Après-midi : fini ma pharmacie ; aidé à Pfannl et Wessely à distribuer le thé et le chocolat dans les boîtes étanches. Continué d'écrire à maman. Ecrit. Assisté à une dispute d'indigènes. Il y a autour de l'hôtel toujours une masse de marchands dont les uns sont protégés de la valletaille de l'hôtel et d'autres pas, d'où scènes de jalousie. A l'arrivée des Tongas, c'est toujours le même assaut ; mais si le patron de l'hôtel intervient, tous les marchands ont de l'ouvrage ailleurs. Causé un moment