1902
1 avr.
de ses chambres est atttenante, une alcove et dans une 3ème petite pièce les W.C. et nécessaire de bains. La cuisine est fait par des indigènes qui s'ils ne mangent pas notre nourriture, n'y regardent pas de si près pour la préparer. La menu est sensiblement le même partout. A déjeuner : viande chaude et froide, sardines etc. poissons frais en conserve. Thé, beurre, toast, marmelade. A midi, idem mais pas de thé. Le soir comme à midi, mais peu compliqué, avec soupe et nombreux desserts, puddings, carry, soda, water ou au wisky ou limonade.
Après-midi : un peu dormi. Lu de l'anglais. A 4h, Wessely fait envoyer une dépêche pour un Tonga. Peu après arrive un employé de la douane qui nous demande des nouvelles d'Eckenstein. Le gouverneur de Srinagar a aussi reçu l'ordre de ne pas le laisser entrer dans le Cachemire. Cet employé nous donne quelques tuyaux sur le Cachemire. Lu. Il y a beaucoup de puces, ici. J'en tue 4 ou 5 au moins. Vers 6h, arrivent deux dames et deux gosses qui dînent dans leur chambe. Dîné avec Wessely qui est toujours au régime, mais va un peu mieux. Soir : regardé les étoiles avec les jumelles. Ecrit et couché à 9h. .
1902
2 avr.
Idem. Après-midi : très chaud et un peu étouffé quelques gouttes de pluie. Les chevaux sont attelés comme aux ekkas à une boîte avec deux anneaux entre lequel s'introduit un timon transversal fixé par une bouche du timon central.
Travaux domestiques. Levé à 7h-1/4. Wessely va toujours mieux. Déjeuner. Wessely est un pénible au point de vue des décisions et dur à la détente pour les payements, ni large en bonnes mains. A force d'hésitation, on ne part qu'à 9h en tunga. Ce mode de voyage est un peu plus agréable que l'ekka, mais c'est encore peu confortable, par contre on va beaucoup plus vite. On trotte ou on galope presque tout le temps, tous les 1/2 heure, il y a un relai, qui prend deux minutes et deux nouveaux chevaux plus ou moins frais repartent au galop. On remonte toujours la vallée du Jhelum. Très pittoresque et toujours semblable à la vallée de Bagnes, mais toujours multiplié par 2 ou 3. On aperçoit quelques montagnes