1902
30 mars
en dessous de Murree, au Sunne Bank Hôtel, on a l'air d'y être très bien. Fait un photo d'un coup de colier d'ekka. On prend du thé. Wessely a mal au ventre. On monte à Murree avec Pfannl jusqu'au plus haut sommet. Situation ravissante seront quand tout est vert. On voit les montagnes du Cachemire, couvertes de neige. Peu d'Anglais pour le moment beaucoup de soldats. Rentré à la tombée de la nuit en errant un peu. Fait un peu de varappe. Bon dîner. Vu la lumière zodiacale pour la première fois. L'étoiles brillent comme à la montagne il est vrai que nous sommes à plus de 2000 m et il y a une représentation semi tropicale, mêlée d'alpestre. Soir : fait quelques pas dehors. Ecrit. Couché à 10h.
1902
31 mars
Très beau, bise quelques nuages d'ailleurs bienvenus.
Travaux domestiques. Levé à 7h-1/4. Donné quelques sous à Wessely qui à toujours mal au ventre. Refait les paquets. Déjeuner. Bien bref, bon hôtel. Toujours des indécisions avant le départ qui finit par avoir bien à 8 1/4. On monte encore pendant deux miles, puis on commence la descente sur le Cachemire. De plus en plus beau. La chaîne neigeuse étincelle et la verdure augmente à mesure qu'on se rapproche de la vallée du Jhelum, une petite halte où on rattrappe [rattrape] un ekka qui a voulu filer trop vite. Pfannl administre une connection soignée au cocher ! Deval → Halte à mi-descente. Quelques tongas nous rattrappent [rattrapent] et nous dépassent. Costumées bariolées de femmes jaunes et rouges ; de vraies Neuchâtelois du Panjabe. Wessely ne va pas mieux, on continue à descendre assez vite, mais il fait bien chaud comme dans la vallée du Rhône en été. La route suit en corniche et épouse sous les méandres de la vallée et comme le val d'Hérens X3.