1901
30 nov.
une centaine. Les récits de courses. Jolies productions de leur par le de la cabane de l'A.A.C.Z et de ma polémique avec les Genevois. Causé autour d'une bouteille jusqu'à minuit : rentré avec les Vittoz. Couché chez Edouard à Beaumont. Lu - au lit.
1901
1 déc.
Très beau.
Travaux domestiques. Levé à 4h1/4. Déjeuner sur la pouce puis parti avec Edouard Vittoz et sa femme ou pas de gymnastique pour la gare où on arrive toujours trop vite ! Train pour Villeneuve. Un Allemand veut me prendre mon chapeau ; je le remets en place. Monté par Plan Cudrey et Arniaulaz, vu le père Nicollet, aux Rochers de Naye. Très beau temps mais partie gazonnée gelée et mal commode et en haut, mauvaise neige en farine avec la croûte gelée. Arrivé à midi au sommet, mis donc 4 1/2h pour l'ascension. Vu complète mais un peu uniforme. Peu de bise mais froid quand même. Fait quelques photos. Redescendu à la gare, prendre une assiette de soupe et bien un bout. Dîné. Causé avec la gardienne des hôtels. Raconté mon enlèvement de Montpellier. A 2h, redescendu par les recourbes en glissades dans une mauvaise neige jusqu'au sentier de Caux. Là, trouvé Marillier avec un Allemand et je me décide à repasser par la rive gauche de la baie de Veytraux ou Verraye.A peine avons-nous entammé le sentier qu'on le trouve obstrué de flots et trous de toute cimentés, rien à faire ; on se pourvoye puis se retrouve et on finit par descendre sur la rive droite puis au fond du torrens, puis à gauche et enfin à droit par Bochet puis Monsieur Fleury au nouveau cimetière et de là au grand Hôtel où on prend un grog. Marillier reste à Montreux. Je rentre avec les Vittoz à Lausanne avec le direct à la gare. Edouard va me chercher mon baluchon et puis le direct pour Genève. Voyagé avec Georges Hantz et une de ses filles. Le trajet paraît court. Causé Himalaya et cabanes SAC. Repris mon vélo et parti pour Corsier où j'arrive à 8h. Rechangé et soupé. Soir : lu et couché à 9h. Lu - au lit.
1901
2 déc.
Très beau.
Travaux domestiques. Levé à 9h. Une consultation. Ecrit à Joseph, à Pinard, à Nicole et à Vittoz, Fritz pour une jumelle Zeiss.