1901
28 août
Visites. Deux heures. La pluie puis la neige se mettent de la partie. Enfin, au milieu du plus beau brouillard départ sous une formidable averse. Descente cause et fastidieuse toujours sous la pluie. Arrivé à 5 1/2. Appel à 6 1/2. Visite de corps à 7 1/4. Ecrit. Dîner meilleur qu'à Sion. Causé jusqu'à 10h. Couché à 11h.
1901
29 août
Très beau.
Travaux domestiques. Levé à 4h. 7h, bataillon prêt à partir ; fait trop de dispenses. Je suis obligé d'en retirer. Une partie descend à Euseigne avec le convois. Nous montons par l'Alpe de Novelli au col de la Meina. A mi-chemin, un sac roule et va jusqu'à Pralong ! Assisté à la peur d'un mulet à tous les défauts qui se couche pour ne ne pas pas partir. La scène dure au -1/2 d'heure. On trouve la neige fraîche à mi-hauteur du col ; sans en avoir l'air, elle flanque des coups de soleil à tout le monde. Arrivés au col à 11h. Vue splendide. Très intéressant de voir des causeries descendues les pièces à bras ; deux idem portent la bouche à feu sur les épaules . Les batterie mettent 1 1/2 à passer le col et à descendre sur les premiers petits lacs, où on observe le mulets puis on casse une croûte avant le tir. Vu le Dr Rapin et sa famille.Tir contre le glacier de Vuasson dans les moraines. Beau tir. On reste en haut jusqu'à 3h.Départ sur Evolène. Gentille descente par les pâturages, mais assez longue. Fini par arriver à 8h à Evolène. On loge à l'Hôtel de la Dent Blanche où l'on est très bien et pas cher pour nous. Couché à 11h-1/4. Potion au major.
1901
30 août
Idem.
Travaux domestiques. Levé à 5h. Fini ma malle et parti à 7h1/2 pour Sion en suivant tous les lacets de la grande route et exercices de tir en route à Prazjean et à la Crêta les Flanes. Halte à l'entrée de Vex. Dîner de mes censures et provisions. Arrêts jusqu'à 3h1/2. Descendus par les lacets de la grande route. Je compte quelques contours, voyagé avec des chanteurs de la bande à la [4 pièces?] et en queue, on marche bien et