1901
10 mars
niche, complétement en farine. Les barrières sont presque complètement sous la neige. Il y a un jeune barde qui nous donne un peu de souci mais qui finit par bien passer. Brassé encore un peu pour arriver au sommet du Parmelan à 11 1/2. Belle vue, mais un peu couvert sur le Mont-Blance. Mer de brouillard sur le Jura. Resté jusqu'à 1h. Fait 4 photos. Redescendu par le idem chemin sauf que nous tournons le Grand Montoir par la courbe plus au Nord et belles Glissades jsuqu'aux chalets au-dessus de Villar. Revenu par la grande route par Villar à St-Martin en coupant au court les lacets.Cassé une croûte à St-Martin et repris le train à 6h20. Trajet embêtant jusqu'à la Roche et encore plus embêtant jusqu'à Annemasse. Chaüt de jeunes braillards dont on se débarasse à Annemasse mais où on me cannule pour un billet ! Fini par filer à 9h-1/4 pour Corsier par le chemin de hier. Rentré à 1 1/4. Couché illico.
1901
11 mars
Couvert. Neige. Vent. Baromètre bas.
Travaux domestiques. Levé à 9h-1/4. Visite en automobile à Meinier puis route atroces jusqu'à Veigy. Visites à Veigy puis à Douvaine et Crapons. Routes encore plus mauvaises de Ballaison à Crapons redescendu en moins de 1/2 heure à Douvaine où je dîne chez Madame Girod. Après-midi : été à Massongy (visite) puis à Sciez. Quatre consultations et visites à Filly. Rentré avec un fort vent qui me chicane beaucoup et me met trois fois en panne. A la fin, j'abandonne mon automobile à la douane d'Anières et rentre en vélo à Corsier avec un vélo d'un douanier. Eté à la douane rechercher mon automobile puis rentré. Très bien avec elle. Soir : écrit à Haumann et téléphoné à Monsieur Mercanton à Lausanne.