1900
28 août
Rentré à 11h. Après-midi : théories. Photographie, un fois ratée ; on la refait deux heures après. Depuis 6h. Fini nos malles puis souper offert à Roux et à nos profs et officiers jusqu'à minuit ; peu d'entrain et toujours des rognes. Un peu de chaüt jusqu'à 1h. On apprend que mes chevaux ont la morne !!
1900
29 août
Couvert.
Travaux domestiques. Levé à 5 1/2. Fini nos valises. Au moment de partir, on change d'idée et on fait un croquis à la salle de théorie. Ecrit. Visite du vétérinaire cantonal. On ne garde que le cheval Fuspeet. Dîné. Après-midi : partis à 1h pour Ecublens. Reconnaissances sur le terrain. Monté à Echandens où on perd un moment nos colonels. Passé par Morges puis long trot jusqu'à St-Plet. Montés coucher à Aubonne où on loge qui à l'Hôtel qui des civils . Je loge avec Rochat chez Monsieur le Préfet Gétaz. Il nous sort son meilleur Féchy puis soupé à la couronne. A 9h, on va voir Zimmer tout en passant un lapin à Peter, pharmacien (qui nous empeste à son tour !). Eté au casino avez Zimmer dit le Major. Soir : rentre à 10 1/2 chez le Préfet avec lequel on cause encore jusqu'à minuit (causé qu'avec le receveur). Vite endormi.
1900
30 août
Très beau. Soir : un peu couvert.
Travaux domestiques. Levé à 5 1/2. Réveillé par le préfet lui-même. Déjeuné puis congé de notre hôte puis on part pour Ballens - Bière. Reconnaissance et interrogation à la Gottettaz. Monté au Marchairuz au pas. Dîné au Marchairuz où on est arrivé à 11h. Repartis à 1h à pied jusqu'au Brassus. Pris les raccourcis avec Pape puis une chope en contrebande puis on va à la bande voir nos cantonnements. On fait nos travaux tactiques puis on va prendre possession de nos logements. Je suis chez un Monsieur Henri Meylan. Débarbouillé. Ecrit et comptes. Redescendu au rapport à 5 1/2. Dîné. Soir : bu un verre à l'Hôtel de France. Manille. Couché à 10h.
1900
31 août
Très beau. Baromètre plus ou moins bien.
Travaux domestiques. Levé à 5 1/2. Déjeuner chez les bourgeois. Parti à 6 1/2 pour le Pont. Jolis effets de brouillard. Au Pont, reconnu une position puis descendu sur Vallorbe par la grande route. Eté visiter les forges et tours de l'Orbe. Arrivé à Vallorbe à suivi, on loge à l'Hôtel de Genève près de la gare. [Bou de ner?].