Un magnifique coucher de soleil sur la vallée de l'Arve et le Môle, au moment d'arriver au col qui mène à l'alpe et au lac de Flaine nous récompense amplement de la bonne suée qu'on fait pour y arriver. On prend ses quartiers à l'Alpe et en attendant le souper, on se sèche et chante. Souper assez original, fait en partie pour Monsieur Guinand la femme d'un collègue qui vont au Colonnet demain. Soupe trop épaisse ; bonne pommes de terre, bon vin et le reste. On couche sur le foin un peu mince et au matin on n'y a pas plus chaud qu'il ne faut.

Très beau et très chaud. Baromètre remonte un peu. Travaux domestiques. Levé à 3 1/2. Fait pas fait le déjeuner ! Qui se trouve tout préparé par le tenancière d'un chalet. Astiqués et partis à 5-1/4 par la Pointe Pelouse. A l'Alpe supérieur, on retrouve Monsieur et Madame Guinand qui viennent avec nous jusqu'au bas du Lappique du Colonnet. Jolies Haltes dont une assez longue pour attendre l'arrière-garde ; on croise de nombreuses caravanes. Arrivé au sommet à 8h1/4. Magnifique vue qui se couvre cependant lentement et juste assez pour nous donner par moment un peu de fraîcheur car malgré l'heure matinale il y fait très chaud et les taons nous dévorent. On trouve au sommet un Italien qui est monté à pieds mes on n'a pas l'air plus malheureux pour cela. Une grande bande d'autres clubistes genevois filent avant comme toujours en lâcheurs ! Nous quittons le sommet à 10h. Descendus sur le lac de Gers par le versant sont assez facile d'ailleurs puis pas de grands éboulis aussi très commodes beaucoup de rhododendrons mais tous gelé mais surtout beaucoup de taon ; jamais je n'en ai tout vus à la montagne et si opiniâtrement harcelants. Au lac de Gers, on prend un bon bain qui nous redonne un peu de vie, car le chaleur commence à devenir un peu de vie, car la chaleur commence à devenir insupportable. On descend ensuite sur Samoëns en passant par la forêt, mais les taons nous poursuivent et nous gâtent le reste de la course. La vue est cependant bien belle sur [Sixte?] et les vallées.