1900
10 juin
toujours une bande de connaissances, de cousin de la Chaux-de-Fonds et d'ailleurs. Dîner - collation dans l'hôtel ; photo. Monté au sommet d'où on repart les uns directo par Nods - Diesse ; les autres par la forêt et l'arête gauche pour toucher par la forêt sur Diesse. En descendant, Henri Riekel se tord une cheville fait un pansement puis on lui aide à descendre à Diesse et à Douanne. Fort coup de chalumeau jusqu'aux gorges de Douanne. Pris par les gorges et arrivé à Douanne à 6 1/4. Dîné sur la terrasse de l'Hôtel de l'Ours. Accompagné le Chaux-de-Fonnier au train de Bienne puis rentré causer avec Monsieur Correvon, Kurz etc. Repris le train à 9h10 pour Neuchâtel avec le reste des clubistes. On descend prendre le tram pour St-Blaise où on rentre à 10 1/2. Horni et Perroset viennent nous attendre au tram. Causé avec eux jusqu'au Levant chez nous. Couché à 11h.
1900
11 juin
Beau, chaud. Menaces d'orage. Baromètre à variable.
Travaux domestiques. Levé à 7 1/2. Ecrit et comptes avec Joseph. Causé avec man et Joseph. Resté à la maison. Lu. Après-midi : lu. Un peu dormi. Parti à 2h3/4 pour Neuchâtel en tram puis à la gare pour Fleurier par le direct. Descendu chez Wasserfallen où je soupe. Eté chercher des boîtes de graisse chez un Monsieur Leblanc puis été avec Wasserfallen à pied à Môtiers où a lieu une séance du club alpin. Je leur raconte mes projets d'Himalaya. Causé jusqu'à 9h1/4. Bu un verre en attendant le train. Marc est venu des Verrières et va le reprendre à Boveresse. Rentré à Fleurier. Couché chez Wasserfallen à 11 1/2.
1900
12 juin
Idem. Soir : orage. Baromètre remonte un peu.
Travaux domestiques. Levé à 7h1/4. Déjeuner chez Wasserfallen puis monté à pied à Boveresse. Il fait très chaud déjà à 8h. Train jusqu'aux Verrières. Marc vient à ma rencontre. Causé avec lui le matin. Ecrit et comptes. Dîné chez Madame Girod. Après-midi : aidé à Marc à faire une ruche, les châssis. Lu. Un peu dormi. Marc va à Meudon. Soir : soupé chez Madame Girod. Fait nos baluchons. Ecrit et comptes. Dormi un moment.
1900
13 juin
Idem.
Fermé les contrevents ; fini nos paquets. Ecrit à maman et envoyé de habits à Joseph. Pris le train pour Paris à minuit 1/4. On est très peu de monde 12 personnes en seconde classe ! A Pontarlier, on fait un seul train avec celui de Lausanne et on file sur Dijon ; un peu dormi mais mal. A Dijon, on nous dit qu'il y a deux heures d'attente
