1899
19 févr.
C'est très pénible. Il y a de la neige sur la route presque depuis le Brassus, et à mesure qu'on monte elle devient plus mauvaise ; le dernier bout elle est de nouveau meilleur. Je pousse ma machine pendant plus de 1 1/2. Le cousin de Fankhauser, qui nous accompagne, redescend seul. Fankhauser prend mon vélo à côté de ses skys et descend bien plus rapidement que moi, la piste est mal faite et je ne puis pas même la suivre sans rien que la lanterne à la main ! Première halte au Pré d'Aubonne. Magnifiques Alpes. Fumé. Continué la descente jusqu'au replat suivant, au bas et une longue descente encore un bout dans la neige ; à la fin, un peu au dessus de la croisée de St-Georges, dernière halte.Dit au revoir à Fankhauser qui remonte au Skys et descendu sur St-Georges grand bout dans la forêt et dans la neige. Un peu au-dessus de St-Georges. La route devient définitivement bonne. Magnifique coucher de soleil. Au-dessous de Longirod, je prends un sentier-défoncé qui ne rejoint la route que plus bas. Descendu rapido par Burtigny à Begnins ; arrivé à Nyon à 7 1/4. Pas arrêté. Trouvé une excellente route par Coppet, Versoix, Genève où j'arrive à 8 1/2. Pas arrêté et arrivé un peu fatigué à Corsier à 9 1/2. Soupé. Lu. Couché à 10 1/2. Lu - au lit.
1899
20 févr.
Beau. Baromètre toujours à variable.
Travaux domestiques. Levé à 8 1/2. Lu. Visite à cheval à Corsier, au bord du lac, un enfant à Veigy. Trois visite. Rentré à 12 1/4. Après-midi : lu. Visite à Corsier. Lu. Soir : idem. Visite à Corsier jusqu'à 11h1/2. Lu - au lit.
1899
21 févr.
Idem. Après-midi : forte bise.
Travaux domestiques. Levé à 8 1/4. Lu. Visite à Corsier. Après-midi : idem. Lu. Commencé d'écrire à maman. Reçu une lettre de maman, une de Kern et une d'Hélène et une de Horni. Soir : visite à Corsier. Fini la soirée chez le régent jusqu'à 11 1/2. Lu - au lit.