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12 juillet 1884

J. Jacot-Guillarmod. Journal quotidien de mes Vacances. du 12 juillet 1884.


17 juillet 1884

et à 3 [h]1/2 j'ai été me baigner quelques minutes. Le soir, il a fait un bel orage que nous n'avons pas pu aller à la R.d. P. [Rencontre de Papa ?] qui est revenu vers 10 heures.


28 juillet 1884

Lundi 28 Juillet 1884. Travaux domestiques. Maman et Mimi est partie ce matin avec le 1er train pour aller en séjour à la Chaux-de-Fonds puis j'ai été à Neuchâtel faire des commissions. L'après-midi, j'ai été brûler deux nids de guêpes dont deux m'ont piqué, 1 à la tempe et l'autre à l'oreille. Le soir, j'ai été porter des souliers à Brigaldin. J'ai reçu une lettre qui m'invitait à aller chez Conod à Chaumont [Delaz ou Delay?]


14 août 1884

Depuis quelques temps, Papa nous avait proposé d'aller faire un tour dans les Alpes ou du moins dans le Mitteland, qui est la partie du canton de Berne comprise entre le Jura et les Alpes, en exceptant toutefois le Seeland. Il nous avait même annoncé qu'on partirait le 15 Août. Quelques jours avant cette heureuse date Maman nous dit que ce serait le jeudi 14 que nous metterions en route. En effet, un peu avant midi nous étions prêts à partir et à midi sonnant nous étions sur la route d'Anet. Nous avions réussi à trouver un char qui revenait du marché et qui allait à Müntschmire, et les deux femmes qui le montaient eurent la complaisance de nous prendre avec elles. Elles ne s'arrêtèrent qu'à Marin pour donner de l'avoine au cheval, et à Anet pour qu'il se reposât un peu, dans l'intervalle de ce second arrêt, on a été faire une visite à Monsieur Anker et à son atelier. En repartant il nous a donné un verre de bière. Quelques temps après nous repartions pour Müntschmire, et de là après pour Wylerotigen en passant par Chiètres qui est grand village très pittoresque.


15 août 1884

pour y passer la nuit, éclatait un orage qui dura un bonne partie de la nuit. En attendant, qu'on nous eut servi un petit souper, on visita l'auberge qui a une grande exploitation rurale, mais peu perfectionnée et sentant l'[éther?]. Au siècle, [il y avait?] une distillerie de pommes de terres. Un battoir. On a été se coucher dans des lits de paysans avec [des] coîtres + puissants [duvets?] peu après le repas à la lumières d'éclaires + bruit du tonnerre. A six heures, nous étions debout. A 6[h]3/4, nous déjeunions et à 7 heures nous étions de nouveau en route, cette fois pour Schwarzenbourg. En descendant, le village on a vu le confluent de l'Aar et de la Sarine et des falaises qui bordent cette dernière rivière sur une longueur d'au moins une demie heure. En passant par Hasel, qui est un petit hameau, nous avons vu deux faisans dorés et des ramiers, dans une volière <> pendant d'une belle ferme de Gümminer il y a un font couvert sur la Sarine. Nous sommes arrivés à Laupen vers dix heures en passant sur une route où il n'y a pas un seul arbre sur une longueur de plus d'une heure. Pour entrer à Laupen il faut passer sur un pont couvert. Dans ce petit ville, Papa a mis son portefeuille à la poste parce qu'il l'encombrait car rien n'est plus fatiguant que de porter quelquechose quand il fait chaud et qu'il faut beaucoup marcher. En quittant Laupen, on est entré dans une fromagerie juse au moment on tirait le fromage. Cette opération consiste à passer une toile au fond de la chaudière et à retirer la pâte bien émiettée de la caséine.